On vous voit, les ados, dans les starting-blocks depuis deux mois à ronger votre frein (façon de parler) en attendant le moment de liberté où, enfin, vous pourrez vous lâchez.
Il fait chaud en ce début d'été, on a envie de se presser à découvrir et redécouvrir les joies de la sexualité.
Mais baiser rime toujours avec IST et ce serait bête de tous se contaminer, une épidémie est si vite arrivée. Bonne résolution de déconfinés : testez vous avant de vous lancer.
Deux mois d'abstinence c'est l'assurance d'un test sans défaillances. Alors par sécurité on passe au #PlanningFamilal ou à la clinique du quartier. Se faire dépister prend cinq minutes, qu'est ce que c'est contre l'assurance de ne mettre personne en danger ?
Alors en attendant les résultats, allez vous balader.
Et surtout, restez protégés !
17/05/2020
Des cafards dans le placard
Alex, Lou et Charlie ont un point commun : ils viennent de passer deux moins au placard.
Rester enfermé chez sois toute la journée n’est déjà pas bon pour la santé. On manque d’activité physique et de stimulation sensorielle et intellectuelle, on tourne en rond, on manque de relations sociales nécessaires au bien être psychique.
Mais ajoutez à cela d’être enfermé avec sa famille quand on est une personne queer et que la famille en question n’est pas très ouverte d’esprit. Le cauchemars. Charlie se fait mégenrer* toute la journée, le père de Lou tient absolument à la convertir
à l’hétérosexualité à coup de robes roses et de rediffusions de Dirty Dancing, et Alex se fait frapper par sa mère qui espère en faire un homme, un vrai. Pas facile de dénoncer ses parents ou ses frangins pour violences et mise en danger.
Alors Alex fait comme les autres, il se tait, il se planque, il attend plus tard. Il déprime, arrête de manger, il dort trop, il se déconnecte un peu de la réalité...
Une étude anglaise effectuée en novembre 2018 estimait que 52% des personnes LGBT+ avaient déjà souffert de dépression. C’est 32% de plus que chez les personnes cisgenre et hétérosexuelles.
La dépression est une vraie maladie, qui a des conséquences sur la santé : elle entraîne d’importantes modifications de la masse corporelle, favorise le diabète et les maladies cardiovasculaires, et déclenche aussi certains troubles psychiatriques et psychosomatiques.
Autrement dit elle n’est pas à prendre à la légère et doit être prise en charge le plus tôt possible !
Le #PlanningFamilial peut vous conseiller des associations proposant des consultations gratuites
fonctionnant sur le principe de dons pour les adolescents mineurs et jeunes adultes.
